Notre comportement quotidien cumulé à certaines petites anomalies de notre état de santé augmentent la probabilité d’être victime d’un problème cardiovasculaire. Ces comportements et ces anomalies ainsi que certaines particularités individuelles constituent ce que l’on appelle des facteurs de risque cardiovasculaires.
Il est possible de corriger la majorité des facteurs de risque
La liste des facteurs de risque cardiovasculaires est longue et contre certains d’entre eux nous ne pouvons rien. C’est le cas de :
- l’hérédité familiale
- l’âge,
- le sexe
- …
Heureusement, il existe des facteurs de risque qu’il est en notre pouvoir de corriger pour diminuer notre risque cardiovasculaire. Les plus connus et les plus dangereux sont
Association de malfaiteurs
Chacun des facteurs de risque pris isolément est capable de majorer la probabilité de problèmes cardiovasculaires d’un individu. Lorsqu’une personne cumule plusieurs facteurs, même de façon peu prononcée, son risque est plus grand.
Que quelqu’un qui présente deux facteurs de risque ait une probabilité de problèmes cardiovasculaires que quelqu’un qui n’en présente qu’un n’étonnera personne. Mais il est en revanche plus étonnant, mais hélas vrai, que quelqu’un qui est « un peu » trop gros, qui fait « un peu » de cholestérol et dont la pression artérielle est « un peu » trop élevée a, dans la majorité des cas, un risque cardiovasculaire beaucoup plus important que quelqu’un qui présente une seule de ces anomalies de manière plus prononcée.
Une situation qui appelle à une reprise en main
En Belgique, parmi les sujets de 15 ans et plus, il y en a environ :
- 1 200 000 dont la pression artérielle dépasse 140/90 mmHg et probablement autant qui sont dans la même situation, mais qui ne le savent pas,
- 250 000 qui ont un diabète de type 2 et probablement autant dont le diabète est méconnu,
- 3 300 000 qui sont en surpoids ou franchement obèses,
- 2 800 000 qui fument tous les jours,
- 4 000 000 à 5 400 000 qui n’ont pas suffisamment d’activités physiques.
Conséquence de cette situation peu réconfortante, en dépit des indéniables progrès de la médecine, les maladies cardiovasculaires restent le fléau numéro 1 en Belgique, responsables annuellement de plus du tiers des décès. Et dans 10% des cas, ces décès frappent des sujets de moins de 65 ans. Clairement la mise en évidence des facteurs de risque et leur correction systématique est une nécessité absolue.