FEMME ET COEUR
Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez la femme dans le monde occidental.
C’est la raison pour laquelle il faut favoriser :
- la PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE CHEZ LA FEMME.
- la SENSIBILISATION des femmes ainsi que des professionnels de la santé.
- le DÉPISTAGE précoce et régulier des FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES et ce, au moins aux périodes clés de la vie de la femme :
- Première contraception
- Grossesse
- Ménopause
Spécificités des maladies cardiovasculaires de la femme
1. DIFFÉRENCES ANATOMIQUES : Le cœur d’une femme est plus petit et les artères coronaires qui alimentent le cœur en oxygène sont plus étroites. Cela signifie que le rétrécissement des artères coronaires peut provoquer des symptômes plus rapidement.
2. LES SYMPTÔMES : Une violente douleur thoracique constrictive constitue le symptôme principal de l’infarctus. Cependant, cette douleur dans la poitrine peut éventuellement être absente et ce phénomène survient plus souvent chez la femme que chez l’homme. Les femmes mentionnent habituellement d’autres symptômes tels que:
3. CERTAINS FACTEURS DE RISQUE PLUS RISQUÉS CHEZ LA FEMME
Les facteurs de risque cardiovasculaires sont les mêmes chez l’homme et la femme mais certains facteurs ont plus de conséquences chez la femme que chez l’homme :
- l’hypertension
- le diabète : risque x 3 chez la femme contre x 2 chez l’homme
- le tabac chez les jeunes femmes
En outre, il a été récemment démontré que le stress psychosocial a un impact négatif sur le pronostic après un infarctus chez la jeune femme.
Malheureusement, nous constatons de plus en plus que les jeunes femmes présentent un ensemble de facteurs de risque tels que le manque d’exercice physique, le tabac, le stress, l’obésité et l’alimentation peu équilibrée.
4. ATHÉROSCLÉROSE ET HORMONES
Si les oestrogènes naturels constituent un facteur de protection des artères et du coeur avant la ménopause, c’est le manque d’œstrogènes qui joue un rôle majeur après la ménopause. Les femmes ayant une ménopause précoce ont davantage de risques que celles ayant une ménopause naturelle et tardive.
Des traitements hormonaux de substitution existent pour la ménopause, souvent dans le but de réduire les symptômes de celle-ci. Il appartient à votre médecin d’évaluer le rapport risques / bénéfices de ces traitements
dans votre cas ainsi que le moment idéal de début et fin de traitement par hormones.