Témoignages
Willy, un patient de 75 ans, lutte contre l’obésité depuis son enfance (son poids variant entre 120 et 130kg). Il a développé du diabète et de l’hypertension artérielle, qui sont dus entre-autre à son obésité, ce qui a mis son cœur à rude épreuve.
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On a pu s’en rendre compte suite à l’apparition d’arythmies (fibrillation artérielle), et de liquide dans les jambes, et ceci requiert un traitement spécifique. Depuis 2018, un nouveau médicament existe (un inhibiteur de SGLT2), et grâce à ce dernier, la quantité de liquide a diminué, et il a perdu du poids (il n’est plus dans la zone rouge).
Il se sent beaucoup mieux, sa pression sanguine et son taux de sucre étant parfaitement régulés. Il doit toujours faire attention à son alimentation pour garder son poids sous contrôle. Le patient a pu être un témoin de premier plan que le diabète et les maladies cardiaques peuvent être fortement liées, et que le nouveau traitement, efficace contre le diabète, a également eu un effet bénéfique sur sa condition cardiaque.
Gérard est un patient de 74 ans, diabétique depuis 1990. Depuis plusieurs années il se bat contre son diabète mais surtout contre son poids, dont il sait qu’il s’agit d’un facteur aggravant. Pendant de nombreuses années il a oscillé autour de 103 Kg.
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Gérard souffre d’hypertension artérielle et d’un syndrome d’apnées du sommeil. Il présente également une dyslipidémie avec une élévation marquée des triglycérides, en partie dépendante aussi d’une consommation modérée d’alcool. Malgré ses efforts incessants de régime et la consultation de plusieurs diététiciens, Gérard n’arrive pas à perdre du poids.
Issu d’une famille de diabétiques, il vit son diabète comme une fatalité. Sous Metformine depuis de nombreuses années, son endocrinologue hésite d’abord à le mettre sous insuline, mais le risque de prise de poids supplémentaire retient son endocrinologue dans cette démarche. N’arrivant pas à contrôler suffisamment son diabète, il est alors mis sous un inhibiteur de la DPP4, permettant rapidement d’améliorer son profil glycémique.
Néanmoins, après une amélioration initiale, son profil glycémique se redégrade. Vu le haut risque cardiovasculaire de ce patient, et vu sa maladie rénale (atteinte rénale avec micro-albuminurie), il est alors décidé d’adjoindre à son traitement un inhibiteur SGLT2. Les effets sont alors rapidement impressionnants. L’hémoglobine glyquée passe de 8 à 6,3 % en trois mois. Gérard se sent rapidement mieux et perd du poids, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. De ce fait, il ronfle moins également. Aussi, son cardiologue a pu diminuer ses traitements anti-hypertenseurs, et son profil lipidique s’est fortement amélioré. Globalement, Gérard ressent un net gain en qualité de vie, et a l’impression d’avoir enfin pris le contrôle de sa maladie.