Pour évaluer le sommeil, il faut se baser sur 3 paramètres : sa durée, sa régularité et sa qualité.
La durée de sommeil est un facteur de risque cardiovasculaire reconnu : dormir moins de 7h par nuit augmente la mortalité de façon exponentielle (moins on dort, plus le risque augmente). A contrario, les études prouvent aussi qu’il existe une corrélation entre le fait de dormir “trop” (plus de 9h par nuit) et l’augmentation du risque cardiovasculaire. Ce n’est pas un lien causal (dormir beaucoup n’est pas en soi mauvais pour le coeur), mais le lien existe en ce sens que si le corps a besoin d’énormément de repos, c’est parfois le signe que quelque chose ne va pas au niveau du système cardiovasculaire.
La régularité du sommeil est également essentielle :
se coucher et se lever à la même heure tous les jours
est bon pour la santé, quitte à faire des siestes
en journée au besoin.
Enfin, la qualité du sommeil est fondamentale, certaines phases étant plus réparatrices que d’autres. Il faut donc faire attention aux habitudes avant de s’endormir, car elles affectent la qualité du sommeil (écrans, alcool, style de vie, alimentation, médicaments, etc).